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Déficience mentale: cours approfondi 

Dans le cadre de ce cours, il nous a été demandé de réaliser une analyse réflexive sur une ou plusieurs thématiques abordées au cours. J'ai, pour ma part, choisi de porter ma réflexion sur la déficience mentale face au désir de parentalité.

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Ce sujet m'intéresse particulièrement puisqu'en tant qu'assistante-sociale, je fais  potentiellement partie des acteurs de première ligne. De ce fait, je pense que l'apport réflexif et orthopédagogique de ce travail pourrait m'accompagner dans mon cheminement professionnel, face au public porteur d'une déficience mentale. En réalité, la sensibilisation à l'éducation sexuelle et affective doit, à mon sens, englober le volet de la parentalité. Je me suis demandée quelle place l'orthopédagogue doit-il prendre face à ces personnes ainsi que leur désir d'enfanter? Quel type d'accompagnement serait le plus approprié? Encourager la personne dans son choix ou poser une limite? D'ailleurs, quand est-ce que la limite est-elle légitime? Tant de questions qui questionnent le positionnement éthique des instituts prenant en charge ce public.

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Grâce aux progrès de la société en matière de contraception, les personnes en situation de handicap voient également leur sexualité se libérer. L'éducation sexuelle et effective informe ces personnes des moyens de protection contre les maladies sexuellement transmissibles, questionne le rapport au corps et l'importance de la contraception. Cependant, la procréation reste l'une des conséquences directes de la sexualité… Mais quelle réponse y donner? L'entourage est partagé entre ses représentations qui bousculent la solidité du projet parental.

En prenant du recul sur ces séances de cours, deux constats font surface: Le premier, c'est que l'on pense avoir un certain contrôle grâce à la conception, notamment au travers de tout les moyens de sensibilisation à la contraception que les équipes mettent en place, face au désir de procréer. Néanmoins, dans un second temps, il semblerait que les professionnels ne possèdent pas toujours une maîtrise ce désir profond d'enfanter.

Face à cet état de fait, si le désir d'enfanter est réel, personne ne peut le compromettre puisqu'il en va de la liberté de l'individu. Il est question maintenant d'ajuster notre système de valeur qui régit nos actions et duquel découlera notre prise en charge., à ce droit fondamental de donner la vie. A ce titre, il me semble que l'attitude du professionnel à l'égard du bénéficiaire qui souhaite enfanter, doit être plus que bienveillante. Prendre au sérieux le désir de la personne et la réalité de son désir sans sombrer dans l'urgence absolue de protégé l'individu "vulnérable et incapable".

Je pense que cette première attitude donne déjà un avant-goût de la qualité de notre prise ne charge. A cela, devra s'ajouter l'écoute, l'empathie aussi bien envers l'entourage qu'envers le futur couple. Le tout est d'œuvrer ensemble en tenant compte des besoins de chacun. 

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Source de l'image:

Brève de couloires: le handicap face au droit d'être parent, in https://blog.bipsoin.fr/le-handicap-face-au-droit-detre-parent/?fbclid=IwAR29Wo2TQpNsVvPzJIj3G-gY7CLS6RnJENGa8-wg-bJuYPmGuodj-6oWMtg, jan. 2018 (consulté en décembre 2018) 

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